LENGA  E  NATURA  NÒSTRAS

 

Accueil
cursus et activités
publications
articles et contributions
articles de botanique
sentiers botaniques
linguistique
Lexiques thématiques
contes et nouvelles
conférences-sorties
animations scolaires
chroniques
sujets de colère
expositions photos
galerie de photos
auteurs invités
Liens

 

 LISTE DES CONFÉRENCES DISPONIBLES

 

A - SUR LA VÉGÉTATION MÉDITÉRRANÉENNE EN LIAISON AVEC L'ETHNOBOTANIQUE OCCITANE (languedocienne et provençale)

 

Chaque conférence comporte entre 50 et 70 photos numériques et dure 2h environ.

En français ou en occitan ou bilingue. Échanges avec le public.

 

1 - CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DE LA VÉGÉTATION MÉDITERRANÉENNE

* Définition de la zone méditerranéenne

* Répartition de la végétation en étages (chêne vert/chêne blanc), selon les sols (calcaires/siliceux), selon les conditions climatiques (adret/ubac)

* Comparaison du lexique scientifique et du lexique occitan des associations végétales

* Principales espèces des sols calcaires et siliceux et leurs noms occitans (en provençal ou en languedocien), des arbustes aux orchidées

* Cycles végétatifs particuliers

* Adaptation des végétaux à la sècheresse et à la chaleur au niveau des tiges, feuilles, racines

 

2 - HISTOIRE DE LA DÉGRADATION DES PAYSAGES MÉDITERRANÉENS en Provence et Languedoc

 * Historique depuis le néolithique, à travers les pratiques culturelles de l'homme occitan : écobuage, essartage, cultures, surpâturage,  verreries,  tanins, ...

* Analyse des séries régressives  depuis la forêt jusqu'aux garrigues et landes à    asphodèles

* Problèmes de la reconquête, des reboisements et de la gestion de la forêt méditerranéenne

* Les incendies et les plantes pionnières

* Les toponymes (noms de lieux) témoins des paysages

 

3 - ETHNOBOTANIQUE OCCITANE           

Choix d’une centaine de plantes aux usages divers :

            * Les plantes alimentaires      * Les plantes médicinales       * les plantes et la pêche

            * Les plantes tinctoriales        * les plantes de la Saint-Jean * l’huile de cade                    

            * Les plantes et les jeux          * les plantes et la chasse        * la récolte de la résine   

C’est volontairement que nous ne détaillons pas chaque domaine, car nous entendons montrer la diversité des usages (depuis les usages privés jusqu’aux usages industriels) et la richesse des rapports avec la nature.

 

4 - ARCHITECTURE ET MARQUEURS VÉGÉTAUX EN LANGUEDOC ET PROVENCE

 Ce sont toujours les mêmes espèces d’arbres qui viennent signer les architectures du midi (maisons bourgeoises, fermes, maisons de vigne, portails, tombes, ....). Certaines ne sont là que pour attester d’un rang social, d’autres ont une fonction sacrée antique. Noms occitans et rappels des symboliques grecques et latines, citations d’auteurs occitans.

Par sa longueur, cette conférence nécessite d’être scindée en deux parties.

            1ère partie - * Les marqueurs sociaux : cèdre et palmier

            * Les marqueurs culturels sacrés : cyprès, micocoulier, laurier, olivier

            2ème partie - * Les marqueurs d'usage : platane, marronnier, tilleul, mûrier, orme, sophora,…

            * Les marqueurs de convivialité et nourriciers de proximité : amandier, figuier, jujubier, treille

            * Les marqueurs de charme : glycine, rosier banks, vigne vierge, bignone, polygonum

            * les haies minéralisées des zones pavillonnaires

 

5 - « Ô MON BEAU ROND-POINT ! »

Analyse de quelques ronds-points languedociens et provençaux et de leur intégration ou pas dans les paysages:

* Les ronds-points seulement paysagers (esthétique anglo-saxonne, cliché de sud, reconstitution d’un biotope, collection sans logique de végétaux, fétichisation de l’olivier vieux, palmomania, etc.)

* Les ronds-points à messages : culturels, économiques, politiques, expressions du pouvoir, mégalomanie, musées de plein air, etc.

Après une période assez catastrophique de mises en scène particulièrement ratées, se dessine peu à peu un renouveau paysager rationnel, intégrant la diversité des formes, les couleurs méditerranéennes (et pas seulement le bleu-rouge-jaune), la nécessaire restriction d’eau, et enfin l’admission dans les esprits que « sec » peut rimer avec « beau » et « créatif » ! 

Il s’agit de faire réfléchir à la nécessaire intégration paysagère de ces lieux (déjà bien trop nombreux) devenus trop souvent l’expression d’un pouvoir local, au mépris de l’environnement, de l’esthétique et de la symbolique de nos paysages. Et seule la France a la manie des ronds-points !

 

6 - LES SALADES SAUVAGES ET LES HERBES À CUIRE

La récolte des salades sauvages est un véritable marqueur culturel occitan toujours vivace.

Historique, précautions de cueillette, palette des goûts, usages crus et cuits, présence dans la littérature occitane.

Présentation des 30 espèces de salades, à l’état de rosettes puis de plantes adultes fleuries, leurs noms occitans et leurs significations.

 

7 - CUEILLIR LA GARRIGUE

 Choix de textes d’auteurs occitans (traduits au fur et à mesure) montrant les rapports intimes avec la garrigue ou son appréciation négative, suivi d’un choix de plantes diverses cueillies en garrigue, leurs noms français et occitans, leurs usages, leurs symboliques. Cette conférence ne recoupe que partiellement la conférence n°3.

 

8 - LES QUATRE CHÊNES MÉDITERRANÉENS

 Écologie, végétaux associés, usages et symbolique du chêne vert (euse), du chêne blanc (rore), du chêne à kermès (avaus), du chêne liège (siurièr/suvier), toponymes et anthroponymes dérivés

En particulier, détails sur la filière liège depuis l’écorçage jusqu’aux bouchons, présentation d’écorce mâle et femelle, et d’objets en liège

 

9 - D’OLIVES ET D’OLIVIERS : TOUT SAVOIR SUR NOTRE ARBRE D’ARGENT

 De l’arbre mythique d’hier au fétichisme de l’olivier vieux d’aujourd’hui ravalé au rang de décor, des noms occitans des variétés d’olives et d’oliviers (tous passés au français), du vocabulaire occitan autour de la culture de l’olivier, de l’arbre d’argent témoin de la zone méditerranéenne, omniprésent en littérature provençale et languedocienne. Plaidoyer pour le respect de la sacralité antique de cet arbre, toujours présente, ce qui n’empêche nullement de l’utiliser aussi en arbre d’ornement, … à condition de ne pas le planter n’importe où !

 

 10 - SYMBOLIQUE et images culturelles associées aux COULEURS dans les noms des plantes, notion de MÂLE et FEMELLE en botanique populaire.

 Le rouge est la couleur du pouvoir, donc mâle, le jaune la couleur de la traîtrise ; une espèce haute est vécue comme mâle, comme celle qui a les feuilles étroites. Est vécue comme femelle celle qui a les feuilles larges, un port bas, une tige plus fine, etc. Ce sont des notions archaïques qui demeurent dans le lexique, sans rapport avec la notion scientifique (mâle = étamine, femelle = pistil). Avec parfois des appréciations extrêmement sexistes, reflet du statut de la femme dans la société … Des notions indispensables pour comprendre la formation des noms populaires des plantes et la classification dans l'imaginaire.

 

11 - LES CHAMPIGNONS EN OCCITAN

 Perception, symbolique et croyances concernant « ces étranges choses » : la littérature décrit très bien ce rapport passionnel qu’ont les Occitans avec les champignons. Analyse des noms occitans d’une vingtaine d’espèces les plus communes (amanites, bolets, truffe, panicaut, clavaire, armillaire, pied de mouton, etc.) montrant les images utilisées pour les nommer et la classification champignon comestible/champignon vénéneux.

 

12 - APPORTS DE LA MONDIALISATION  À NOTRE AUTHENTICITÉ… ET RÉCIPROQUEMENT

 La charge négative attribuée par principe au mot mondialisation va complètement à l’encontre de l’histoire des civilisations qui échangent depuis la plus haute antiquité savoirs, techniques, plantes, langues, usages. A travers des exemples concernant seulement les terres occitanes (langue, mouvement de populations, religions, croyances et symboles, architecture, arbres, plantes potagères, fruits, tissus, arts décoratifs, technologies diverses, etc.), nous montrerons tout ce que nous devons « d’authentique »… à la mondialisation : la ratatouille, la soupe au pistou et les tissus « provençaux » sont 100% d’origine étrangère et cependant 100 % caractéristiques de notre culture. En retour, nous donnerons des exemples d’exportation de nos savoir-faire parfois fort loin sur la planète (domaines scientifiques et technologiques, tuiles, poteries, tissus, arts décoratifs, etc.).

 

13 - LE VOYAGE DES PLANTES

Présentation et usages de quelques plantes « bien de chez nous »… qui sont pourtant parfaitement étrangères ! Nous les avons adaptées, utilisées, elles ont modifié nos paysages (cyprès, oliviers, figuiers, amandiers, vignes), notre économie (garance, mûrier, châtaignier), notre cuisine (tomate, oignon, poivron, aubergine, basilic, épices). Nous les avons parfois importées avec leur symbole (cyprès, laurier noble, olivier), parfois juste transplantées (acacia, sophora, marronnier, ginko ; bégonia, pétunia, œillet d’Inde). Certaines se sont invitées sans qu’on le veuille (par les laines des moutons, les trains d'atterrissage d’avions) et les échanges commerciaux de plus en plus nombreux accélèrent le processus. Quelques-unes deviennent tellement envahissantes qu’elles peuvent être qualifiées de « pestes végétales » (herbe de la pampa, séneçon du Cap, griffe de sorcière, jussie, buddléia).

 

14 - LA VIGNE, HAUT LIEU CULTUREL DANS TOUS LES SENS DU TERME

 La culture de la vigne se fait en occitan : le lexique est extrêmement détaillé pour parler des souches, des rangées de ceps droites ou obliques, des raisins, de la taille, des vendanges, des herbes de la vigne. Certains arbres marquent également les limites du vignoble et permettent une autre lecture du paysage.

Mais c’est aussi un lieu de cueillette (salades sauvages), et un lieu de convivialité avec les repas au grangeot/maset/cabanon/bastidon.

Nous évoquons donc tous les noms spécifiques pour dire ces activités, nommer les plantes, ainsi que la « littérature des masets », très abondante, qui décrit cet art de vivre.

  

15 a - PLANTES MÉDICINALES ET MÉDECINE POPULAIRE

 À travers une sélection d’une cinquantaine de plantes sauvages, connues et moins connues, on évoquera leurs noms, leurs usages que nous avons relevés et leurs symboliques : plantes digestives, pour la circulation du sang, les maux de gorge, les verrues,  les coliques des nourrissons, la coqueluche, plantes de la Saint-Jean, etc. On abordera aussi la notion de théorie de la signature.

 

15 b - PLANTES MÉDICINALES au Moyen âge

À partir d’une sélection de citations en occitan issues du Breviari d’Amor de Matfre Ermengaud (1288), de Auzels cassadors de Deudes de Prades (13ème) , de Elucidari de las proprietats de totes res naturals (14ème), et de la traduction de La Chirurgie d’Abulcasis (14ème), on verra quels étaient les remèdes antiques et quelles plantes étaient utilisées. On y trouve bien sûr à peu près toutes les plantes médicinales encore en usage au 19ème et 20ème siècle. Ces deux conférences 15a et 15b ne se recoupent pas : elles se complètent.
 

16 – LES PLANTES TINCTORIALES

 La végétation méditerranéenne a toujours été connue pour la quantité considérable de plantes tinctoriales qui ont donné toutes les couleurs possibles à nos soies, nos tissus et nos cuirs. Des sauvages parfois mises en culture (pastel, réséda), jusqu’à la garance introduite d’ Orient, c’est toute une économie florissante qui s’est implantée en terres occitanes, expédiant pastel et garance aux quatre coins de l’Europe.

 

17 - MAX ROUQUETTE, PRINCE DES HERBES LENTES

 En évoquant avec amour toutes nos espèces familières, M. Rouquette sublime les espaces méditerranéens. De la plus humble des herbes aux grands arbres, toutes les plantes occupent une place d’égale importance dans son grand théâtre vert. C’est une ode « au pouvoir de la sève obscure », à l’opiniâtreté « des herbes lentes qui reprennent le chemin de leur empire » lorsque les hommes abandonnent les lieux, à la volonté mystérieuse de vie qui gonfle les racines du grand micocoulier comme de l’humble bauque, « la bauque, l’herbe des siècles, éternellement brûlée, éternellement gelée », à la patience inexorable des plantes et des pierres face au temps qui court.

Son regard attentif a su transcrire poétiquement des faits rigoureusement scientifiques : c'est cela qui rend ses textes d'autant plus précieux qu'ils ne restituent pas une nature de pacotille recréée ou fantasmée.

 

18 - MAX ROUQUETTE ET SES ARBRES

Max Rouquette évoque une quinzaine d’arbres dans son œuvre, avec en priorité les grands marqueurs des paysages méditerranéens : chênes blancs et verts, cyprès, oliviers, micocouliers, lauriers, figuiers et mûriers. Certains l’ont visiblement plus inspiré que d’autres. À travers les citations les plus marquantes, on verra quels sont ses amis intimes et à quelle lecture des paysages il procède.

 

B – SUR D’AUTRES SUJETS TOUJOURS EN LIAISON AVEC LA CULTURE OCCITANE

 

19 - LES SURNOMS ET SOBRIQUETS EN LANGUE D’OC

Donner des surnoms aux individus ou aux habitants de villages était une pratique très répandue autrefois, et certains sont toujours connus et employés. Certains métiers (tailleurs, meuniers, cordonniers), certains défauts (avarice, fainéantise, ivrognerie, gourmandise) étaient particulièrement visés et ont donné lieu à une abondance de lexique. On analysera ces formations en général et, selon le lieu où se passera la conférence, on détaillera de plus les sobriquets de 94 communes de l’Aude, 298 communes de l’Hérault, 135 communes du Gard,  40 communes des Bouches-du-Rhône, 91 communes de Vaucluse. Un festival de langue, d’acuité visuelle, d’esprits moqueurs… voire de méchanceté.

 

20 – PLANTES TINCTORIALES ET TISSUS « PROVENÇAUX »

La végétation méditerranéenne a fourni en abondance des plantes tinctoriales pour obtenir toutes les gammes de couleurs, sans compter la garance, importée depuis l’Orient. On présentera très rapidement quelques plantes puis on examinera ensuite les styles des décors dits « provençaux » inspirés eux-aussi de l’Orient (les indiennes, les châles cashmere) en montrant des exemples de tissus en coton, en laine et en soie. Ces activités ont marqué fortement nos paysages (architecture des filatures et magnaneries, rehaussement des maisons, plantations de mûriers) et l’économie locale (richesse vauclusienne avec la garance, cévenole et provençale avec la soie), et nos savoir-faire ont été à leur tour exportés partout par l’attrait mondial pour « les tissus provençaux » inspirés primitivement de l’Orient.

On analysera aussi le lexique des tissus en occitan, qui est d’une richesse incroyable et montre les échanges commerciaux avec le monde entier, ainsi que des textes d’auteurs occitans (traduits si besoin est) qui restituent ce lexique.

Les tissus ont fait partie à part entière de la culture, de l’économie et des arts décoratifs des terres occitanes. Ils sont d’ailleurs collectionnés dans le monde entier ! Cette conférence fait suite à la conférence n° 16, puisqu’elle est essentiellement axée sur les tissus.

 

20 – LE LEXIQUE ET LES PROVERBES MISOGYNES EN OCCITAN

L’analyse des dictionnaires d’occitan montre une abondance anormale du lexique misogyne, sans équivalent pour les hommes. On touche du doigt le machisme général des sociétés méditerranéennes. La société occitane a copieusement « habillé » les femmes d’une foule d’adjectifs dépréciatifs, de proverbes infâmes (L’ombre d’un homme vaut 100 femmes ; Parole de femme vaut pet d’âne), qu’il est intéressant d’analyser et qui explique l’effacement des femmes dans notre société contemporaine. Avec un tel héritage mental et lexical, il est difficile de lever le pli marqué au fer chaud.

Ce sera l’occasion de citer de très beaux textes des auteures occitanes, puisqu’elles aussi ont été éradiquées des anthologies (au mieux 2 femmes citées sur 60 auteurs !)

 

21 – CADRANS SOLAIRES ET ÉVOCATION DU TEMPS CHEZ LES ÉCRIVAINS OCCITANS

    Mesurer l'heure et l'écoulement du temps préoccupe les hommes depuis... la nuit des temps. On évoquera brièvement les différents types de cadrans solaires, pour s'attacher surtout à l'aspect philosophique des devises, latines mais surtout occitanes. À travers une collection de photos de cadrans solaires provençaux et languedociens avec devises en occitan, on verra les différentes esthétiques (cadrans peints, sculptés, typiques d'un siècle ou d'une région), on analysera les mentalités qui ressortent des devises (plus joyeuses en général que les devises latines). L’analyse sera complétée par l’évocation du temps en littérature, avec de très beaux textes d'écrivains occitans.

 

22 – NOMS ET DEVISES DES CABANONS ET MASETS

À travers une collection de photos de noms de cabanons (Provence), masets et baraquettes (Languedoc), on verra l’esprit de la culture occitane dans ces hauts lieux de vie sociale que furent et sont toujours ces petites constructions qui abritent les bonheurs simples du dimanche, en familles et entre amis. De Toulon à Sète, la littérature occitane est très abondante sur ce sujet, montrant l’importance de tout un art de vivre.

 

23 – LES SAVANTS IMPORTANTS DES TERRES OCCITANES

Les travaux sur « l’occitan/l’Occitanie » ne porte que sur sa littérature et son histoire, laissant tous les autres champs à l’abandon. Or les terres occitanes ont eu une kyrielle de savants prestigieux, découvreurs de corps chimiques, pionniers de l’aéronautique, géniaux constructeurs de ponts, astronomes réputés, mathématiciens de génie, inventeurs prolifiques. Cette conférence permet de (re)découvrir nos savants illustres,  de Gerbert II d’Aurillac (introducteur des chiffres indo-arabes) à Clément Ader et son engin volant, de Joseph Gay-Lussac découvreur du brome à Gaston Planté inventeur de la batterie au plomb, de Pierre de Fermat et son fameux dernier théorème (qui a tenu 400 ans en échec la communauté des mathématiciens !) à Marc Seguin père des ponts suspendus, de Pythéas qui a fait de Marseille la première ville déterminée par sa latitude à Francés Pellos auteur d’un traité d’arithmétique en occitan cité dans le monde entier. Un passionnant voyage à travers sciences et techniques...

24 – L'OCCITAN CENSURÉ DANS LA PLUPART DES MUSÉES : une démarche anti-scientifique volontaire

Le Mucem de Marseille, annoncé à grand renfort de communication comme le Musée qui s'attachera à montrer "la spécificité des cultures méditerranéennes", est le plus bel exemple de vide culturel, de culture parachutée "d'en haut", sans la moindre épaisseur humaine, symbolique et linguistique. À travers des exemples concrets de vitrines des musées occitans, de panneaux d'expositions sur des lieux touristiques, ou de catalogues d'exposition, on montrera la censure/oubli systématique de la langue occitane, alors qu'elle devrait figurer en priorité dans un étiquetage scientifique pour désigner les objets divers produits en terres occitanes. Non, les noms de "pichet, tire-lire, cruche, tourne-omelette, jupe, corsage, calebasse, guède" n'ont jamais été employés ici pour désigner ces objets ou ces plantes.  Partout s'affiche l'éradication de notre langue, ou sa distorsion jusqu'au ridicule, alors que des objets en provenance d'Italie, de Grèce, d'Espagne, du Maghreb sont correctement étiquetés et désignés par leurs noms d'origine.

 

Et aussi EXPOSITIONS DE PHOTOS NATURALISTES COMMENTÉES (4 expos différentes)

 

Et aussi SORTIES BOTANIQUES tout milieu, tout public : garrigue (toute l’année, sauf été), chemins et champs (printemps), sansouire et dune (printemps), salades sauvages (fin octobre/novembre, puis février/mars), fruits sauvages (au sens botanique) de la garrigue (fin octobre-novembre). Durant ces sorties, reconnaissance des plantes, histoire et usages des végétaux (plantes tinctoriales, plantes à tannin, jeux, liqueurs, etc.), noms languedociens ou provençaux des plantes (leurs sens, leurs étymologies), lecture de paysages, au gré de ce que l’on rencontre et au gré des saisons.

 

UBAUD Josiane                                               TARIF associations et petites communes :
5 Impasse du romarin       250 euros la conférence de 2 heures
34920 LE CRES       250 euros la sortie botanique d’une demi journée (3 heures 30)
        420 euros la journée ou conférence + sortie
N° SIREN = 510 366 180       + frais de déplacements  (0,45 euro le Km + péages).
N° SIRET = 510 366 180 00014        Paiement sur Facture    
Code APE = 8552Z Enseignement culturel TARIF communes et institutions :
         300 euros la conférence de 2 heures
          300 euros la sortie botanique d'une demi-journée
          540 euros la journée ou conférence + sortie
         + frais de déplacements  (0,45 euro le Km + péages).
jb.ubaud@wanadoo.fr  
http://josiane-ubaud.com  (site personnel de présentation de nos publications et de nos photos)

 

 

 

Accueil | cursus et activités | publications | articles et contributions | articles de botanique | sentiers botaniques | linguistique | Lexiques thématiques | contes et nouvelles | conférences-sorties | animations scolaires | chroniques | sujets de colère | expositions photos | galerie de photos | auteurs invités | Liens

 Pour toute question ou problème concernant ce site Web, envoyez un courrier électronique à bernard.ubaud@wanadoo.fr
Dernière mise à jour le : 04 février 2024.