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CAHIERS Max ROUQUETTE |
Cahier N° 1 (mai 2007)
Max Rouquette, le Prince des herbes lentes….
Max Rouquette a été
un amoureux attentif des espaces et des plantes, fasciné par "le pouvoir de
la sève obscure". Il ne s’est pas arrêté aux seuls arbres, sujet de
prédilection habituel des écrivains évocant la nature : il a surtout porté
son regard sur les espèces plus communes de nos garrigues, et a su magnifier
jusqu'à la plus humble des herbes… L’herbe, les herbes, objet de toutes ses
attentions, de ses amours, sujet omniprésent dans son oeuvre. C’est pourquoi
nous l’avons appelé le Prince des herbes lentes.
La magie de ses textes tient à ce que son écriture
se situe toujours entre rigueur scientifique et poésie, entre réalité
absolue et sublimation. |
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Nous sommes sûre de toujours trouver chez lui une
citation qui illustrera les principes scientifiques d’anémochorie,
ornithochorie[1], théorie de la signature[2], séries progressives de
régénération du paysage, plantes pionnières, une illustration qui fera le
lien entre la botanique, la lecture des paysages et l’art poétique.
Nous sommes en effet très loin des pâquerettes et
des petits oiseaux félibréens du 19ème siècle, loin des
farigoulettes et des lavandes de pacotille, réductions misérables et
folklorisées de notre environnement. C'est tout l'espace méditerranéen qui
prend alors un autre dimension, à l’opposé de tous les clichés coutumiers du
milieu publicitaire par exemple, ou des magazines branchés sur papier glacé
[1] Transport des graines par le
vent, les oiseaux.
[2] Théorie fort ancienne qui voulait
qu’une plante qui présente une similitude avec une partie du corps humain
servait de toute évidence à soigner cette partie du corps. M.
Rouquette en parle de façon magistrale dans la nouvelle Lo Trescalan,
lorsque le vieux moine initie son cadet aux savoirs des plantes
médicinales.
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Cahier N° 2 (mai 2008)
Max Roqueta e sos aubres (1/3)
Max
Rouquette et ses arbres
Comme enfant d’Argelliers toujours en garrigue avec ses copains, comme
chasseur, comme témoin attentif et amoureux de nos paysages fondateurs de
l’imaginaire occitan, Max Rouquette, que nous avons appelé par ailleurs le
Prince des herbes lentes, a emmaillé son œuvre de portraits d’arbres.
Qu’ils soient indigènes comme le chêne vert, le chêne blanc ou le
micocoulier, ou beaux étrangers venus de loin comme le cyprès, le figuier,
l’olivier ou le mûrier, ils sont les lignes de force de nos paysages
méditerranéens. Personnages familiers, amis de rencontre ou au quotidien,
ils sont humanisés sous la plume de l’écrivain qui leur prête des robes, des
mains, des bras, des chevelures, voire des pensées. |

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C’est en tant qu’ethnobotaniste que nous
en ferons brièvement le portrait botanique, lexical, historique, utilitaire
ou symbolique, et mettrons en parallèle les évocations de ces arbres dans
son œuvre, aussi bien le cycle de Verd paradís que ses poèmes. |
Cahier N° 3 (juin 2009)
Max Roqueta e sos aubres (2/3)
Max
Rouquette et ses arbres
suite du dossier sur les arbres (le figuier, le laurier noble)
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Cahier N° 4 (mai 2010)
Max Roqueta e sos aubres (3/3)
Max
Rouquette et ses arbres
suite et fin du dossier sur les arbres (l'amandier,
le micocoulier, le murier, l'olivier et le platane)
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Cahier N° 6 (mai 2012)
Le petit monde vert de Max Rouquette,
La bruga e la moja (la bruyère et le ciste)
Les arbustes de la garrigue sont omniprésents dans
l'oeuvre de Max Rouquette et pas forcément connus de tous les lecteurs. Ils
sont pourtant des personnages à part entière, autant que les arbres. Nous
entamons leur étude détaillée par les différentes espèces de bruyères et de
cistes qui se côtoient sur le territoire de l'auteur, le village héraultais
d'Argelliers.
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Cahier N° 7 (juin 2013)
Le petit monde vert de Max Rouquette
(Genévriers et Pistachiers)
Nous
poursuivons patiemment l’étude des arbustes de garrigue qui reviennent
souvent sous la plume de l’auteur, pour détailler cette fois les deux
Genévriers et les deux Pistachiers qui peuplent nos espaces accablés de
chaleur. Deux Genévriers bien distincts (Juniperus
oxycedrus, Genévrier cade/Cade à grosses baies brunes
et deux raies blanches et Juniperus communis,
Genévrier commun/ Ginebrièr à petites baies bleues
et une seule raie blanche) et
deux pistachiers
tout aussi distincts (Pistacia terebinthus, Pistachier térébinthe/Pivèrna/Pudís
à feuilles caduques et Pistacia lentiscus, Pistachier lentisque/Restingle
à feuilles plus petites et persistantes)
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Cahier N° 8 ( mai 2014)
Le petit monde vert
de la garrigue
chez Max Rouquette
Aladèrn, Arnivés, Avaus - Alaterne/Filaire,
Paliure, Chêne-kermès
Continuons la découverte des végétaux évoqués
par Max Rouquette, qui furent ses compagnons quotidiens de sorties, avec le
paliure, la filaire, et le chêne-kermès, trois arbustes fondamentaux des
espaces méditerranéens.
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Cahier N° 9 ( juin 2015)
Le petit monde vert
de la garrigue
chez Max Rouquette
Bois/Buis, Agrunelièr/Prunellier, Sambuc/Sureau
On achèvera l'étude des arbustes (mais non
des plantes..) évoqués par Max Rouquette avec un hôte de la garrigue (le
Buis) et deux hôtes des haies vives donc de milieux un peu plus humides (le
Prunellier et le Sureau).
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Cahier N° 10 ( mai 2016)
Le petit monde vert de la garrigue
chez Max Rouquette
Frigola, Romanin, Lavanda Espic, Pebre d’Ase, Origan, Mentastres
Thym, Romarin,
Lavande Aspic, Sarriette, Origan, Menthes
Nous quittons le domaine des arbres et des arbustes vu
dans les huit articles précédents pour aborder maintenant les plantes bien
plus basses, en commençant par les plantes dites aromatiques emblématiques
de nos garrigues s’il en est, qu’elles soient ligneuses (Thym, Romarin,
Sarriette, Lavande) ou herbacées (Origan, Menthe). Car ce n’est pas un
hasard si la garrigue (comme le maquis) embaume : cela est dû à un des
mécanismes de défense des plantes contre la chaleur excessive. (...) La
garrigue est donc le lieu des odeurs par excellence (bonnes ou fétides...)
que Max Rouquette n’a pas manqué d’évoquer évidemment.
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Cahier N° 11 - 12 ( septembre 2018)
Le petit monde vert de la garrigue
chez Max Rouquette
Redòrtas,
Pentacostièrs, Esclaviège, Trentanèl, Lachuscla
Clématites,
Chèvrefeuilles, Salsepareille, Daphné garou, Euphorbe
En dehors des plantes omniprésentes et détaillées durant nos dix articles
précédents, les écrits de Max Rouquette abondent de références à d’autres
plantes de garrigue et de friche, moins évoquées toutefois, en dehors des
redòrtas (les clématites) souvent présentes.
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Cahier N° 13 ( décembre 2019)
Le petit monde vert de la garrigue
chez Max Rouquette
Cana,
Raulet, Jonc, Alapeda, Arronze
Canne,
Roseau, Jonc, Asphodèle, Ronce
Nous poursuivons l'étude des plantes dans l'oeuvre de Max Rouquette avec la
présentation de quelques sujets poussant en hampes (en ast) ou en
longes tiges souples.
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Cahier N° 14 ( 2020-2021)
Le petit monde vert de la garrigue
chez Max Rouquette
Cardabèla,
Cardons, Maula, Saladas sauvatjas
Chardons,
Mauve, Salades sauvages
Le précédent article s''achevait par les épines de la ronce: poursuivons
dans le même domaine avec les chardons, puis à l'opposé avec quelques
plantes plus douces au toucher et même comestibles...
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